J’éprouve une grande émotion à l’annonce de la mort de John Mayall. En faire état ici n’est en rien incongru. Je lui dois sans doute mon éveil musical au tout début de mon adolescence, grâce aux Bluesbreakers, avec, entre autres, Eric Clapton. À la réflexion, une évidence apparaît: une grande partie de la musique pop des années 60 et du début des années 70 tournait autour de lui. Le centre, c’était bien lui. Quant à l’éducation musicale, on comprend que peu importent les commencements… La tristesse et le malheur touchent seulement ceux qui n’eurent pas de commencement.
André Hirt
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